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Pourquoi pas moi ?

Jeudi 14 juillet 2011 à 23:15

 Dans la série de mes films préférés, celui ci qui est sorti il y a peu de temps raconte le parcours du groupe de rock all-girl les Runaways. On retrouve Joan Jett avant I love rock'n roll et ça m'a déjà permis d'approfondir ma culture rock (j'ai toujours du retard...)... Bon alors pourquoi j'ai complètement adoré ce film ? La musique: 1h46 de bon rock comme je l'aime... Ensuite deux actrices que j'ai trouvées particulièrement exceptionnelles dans leur interprétation: Kristen Stewart et Dakota Fanning... Je crois que depuis j'ai un mini crush sur Kristen, bizarrement j'avais pas ça après Twilight .... Bref c'est pas très constructif ce que je dis là... Au delà de tout ça, on voit juste deux ados qui n'ont pas leur place dans la normalité de leur époque... L'une se fait rembarrer quand elle veut apprendre la guitare électrique et l'autre huer quand elle reprend David Bowie devant des jeunes de son âge... Elles sont différentes, c'est tout. Et on observe deux sortes d'évolution à travers les deux personnages principaux, l'une que le rock aura sauvée et comme elle dit, empêché de finir morte ou en prison, l'autre qui en aura été affaiblie et qui sombrera momentanément dans la drogue...   juste des parcours de vies de ces filles marginales... Personnellement, dès que je vois ce film, j'ai envie de devenir Joan Jett. La première fois, j'ai adoré; la deuxième fois je me suis acheté une guitare électrique ! ;) Bref je le conseille à tous ceux qui aiment le rock, le cinéma et les deux c'est mieux ! 

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Vendredi 8 juillet 2011 à 0:14

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Voilà encore un film qui m'a toute retournée de l'intérieur... Celui ci raconte l'histoire d'un jeune diplômé qui lâche tout pour aller en Alaska... Là encore je le rapprocherais beaucoup de Virgin Suicides dans le sens où on suit un personnage qui fuit la société, le monde tel qu'on veut nous l'imposer. L'approche de Chris est plutôt radicale puisqu'il laisse toutes ses possessions matérielles derrière lui, sa famille (même sa soeur qui pourtant le comprend), tout son passé... Sur sa route il rencontre des gens tous très différents mais touchants.. On croise un couple de hippie attachant,encore amoureux après tant d'années, et qui s'attachent à lui comme à leur fils disparu; un agriculteur peut être pas complètement honnête mais qui l'accueille à bras ouverts, un vieil homme seul qui veut l'adopter... Mais bien qu'il partage tous ces moments avec eux, il ne s'arrête jamais, il ne peut pas s'attacher, il a besoin de continuer, de retrouver une raison de vivre. Même s'il les aime, il ne fait plus partie de leur monde, il n'est plus l'un d'entre eux. Je me rappelle de sa soeur qui raconte qu'il recherchait avant tout la Vérité et comment la trouver dans une société qui construit nos désirs, écrase nos rêves et dicte nos pensées ? Personnellement je ne considère pas que ce soit un film triste ou même qu'il finisse mal, il a réalisé ce qu'il désirait vraiment, il a retrouvé sa vérité, il a vu des choses que ses congénères ne sont pas capables de voir et il est parti heureux. J'ai l'impression des fois que la vie dans notre monde nous broie à l'intérieur, qu'un jour tout perd de son sens et que la seule solution qui s'impose à certains d'entre nous c'est de fuir, par n'importe quel moyen. 

Lundi 4 juillet 2011 à 21:42

http://whynot.cowblog.fr/images/virginsuicides.jpg Un film que je regarderais bien en boucle... Pour ceux qui ne connaissent pas, il parle de cinq soeurs de 13 à 17 ans dans une banlieue américaine, un peu rêveuses, dans leur monde. Le film commence par la tentative de suicide de la plus jeune et on suit ensuite leur évolution à travers les yeux d'un groupe de garçons, fascinés par elles. 
Ce film est l'un des plus poétique et violent que j'ai jamais vu. Poétique par ces images, où les filles semblent évoluer comme des fées, dans une harmonie totale; et violent quand la réalité les rattrape. Si en dehors, elles semblent juste belles et impassibles, à l'intérieur elles vivent toute la violence de l'âge adolescent. Quand la réalité nous force à quitter nos doux rêves d'enfant, brisant à jamais notre innocence. Le désespoir de leur âge ou même de leur époque est bien tangible dans la lenteur des plans, dans les lumières plutôt fades et ressort carrément à la fin quand on voit la soirée à thème fin du monde et puanteur...
Mais, dans ma vision du film, les filles ne sont pas que des victimes, elles font un choix. J'ai presque l'impression qu'elles ont une compréhension total du monde qui les entoure et que le choix qu'elles font, si regrettable soit il sous cette forme, est de le rejeter totalement. Cette compréhension est ce qui manque aux garçons qui les suivent (et bien sûr aux adultes qui les entourent), qui voudraient bien les sauver bien que ça leur soit impossible: elles ont une trop grande longueur d'avance. C'est comme si ces filles nous disaient: " nous l'avons compris votre monde et il ne nous intéresse pas, vous ne pouvez nous tromper avec vos bonheurs illusoires". Elles sont à un âge où on peut encore avoir le recul nécessaire pour comprendre comment fonctionne notre monde avant de s'y engager... ou pas dans leur cas...   
Alors bien sûr, c'est ma façon de recevoir le film mais ça m'a particulièrement touchée. Des fois j'ai aussi l'impression de voir toute l'absurdité dans laquelle je m'engage en suivant la voie qu'on m'a préparé, je vois le chemin que suivent les autres et j'ai du mal à comprendre comment on peut s'en satisfaire. Mais je suis encore là, contrairement à elle et je me demande toujours s'il vaut mieux se mentir ou non, pour vivre mieux.  

Dimanche 3 juillet 2011 à 22:07

http://whynot.cowblog.fr/images/niavendrenialouer.jpg Film très étrange... Je ne saurais pas trop quoi en dire. Il n'y a pas de dialogues, juste des murmures à la Sims, pas de scénario, juste des personnages haut en couleurs qui se croisent pendant leurs vacances à la plage. On a un couple de retraités qui vivent dans une boite et se parlent à travers leur scrabble, une famille qui vit dans leurs camping cars (un pour les parents, un pour les enfants et des boites en lettre en camping car...), une qui vit dans leur maison dessinée sur l'herbe (faut le voir pour comprendre), un couple de punks amoureux, un couple sado maso, etc... Je ne saurais pas trop dire si j'ai aimé ou pas, en fait. Il n'est pas vraiment inoubliable mais bon certains passages étaient amusants et j'avais surtout un couple de vieux morts de rire dans ma salle qui rajoutait pas mal au film... 

Samedi 2 juillet 2011 à 22:26


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Inaugurons donc cette section cinéma avec ce film que je viens d'aller voir. 
J'en suis littéralement ressortie avec la haine. C'est le genre de film qui me donne envie d'être violente, même si ça ne sert pas à grand chose. J'avais entendu parler de l'histoire étant petite, vite fait, mais à vrai dire, je n'en savais pas grand chose. Alors forcément, j'étais dégoutée de le voir emprisonner si facilement sur des preuves si ridicules, j'étais écoeurée de le voir reconnu coupable après toutes les contre preuves apportées. Mais de me rendre compte à la fin du film, que cette histoire l'accable encore 20 ans après et qu'il ne peut même pas reprendre le travail qu'il aimait tant, ça ça me donne vraiment honte de vivre dans ce pays... Je me demande même comment certaines personnes peuvent penser que le racisme est de l'histoire ancienne. Et s'ensuit en moi une grande réflexion sur le racisme. Et là je me dis que finalement je n'ai jamais eu d'ami noir ou arabe, que toute ma scolarité, je l'ai passé dans des collèges/lycées privés et catholiques et donc qu'à l'âge où on se forme, je n'ai pas été en contact avec des gens de différentes couleur de peau, de différentes cultures... Que parmi les personnes que je fréquentais, certaines étaient ouvertement racistes (des parents au front national et vous sortant des phrases comme "tu aimerais toi qu'un noir te prenne ton boulot ?" ... ?!?!?!!!!) , la plupart tellement lobotomisées par leurs parents et leur religion que l'intolérance était souvent de mise... Alors voilà, déjà que ce genre d'endroit existe encore en 2011, ça n'encourage pas franchement à annihiler le racisme à sa base. Et heureusement que j'ai un minimum de cerveau pour pouvoir me faire la réflexion que tous ces gens avaient torts... Mais voilà mon non-racisme, il est réfléchi, pas inné et si je réfléchissais moins et si j'avais juste un peu moins d'empathie, je serais surement aussi raciste que ces crétins là... Et ça ça m'insupporte complètement. Si j'ai des enfants, c'est bien une erreur que je n'imiterai pas.      

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